Welcome back* dans ce rendez-vous mensuel où je vous balance des conseils que vous n’avez absolument pas demandés, mais dont vous ne pourrez, peut-être, plus jamais vous passer. Ok c’est un poil ambitieux, je sais, mais j’espère que ce retour dans votre boîte mail vous plaira. Les dix conseils qui suivent ont pour but de vous distraire, de préparer l’été (où es-tu) et de raviver l’éclat de ce qui est déjà en votre possession.
J’ai deux objectifs lorsque je voyage l’été. Zéro coup de soleil (tout en bronzant) + exploiter l’intégralité de ma valise. Pour le bronzage (1), il faut de la rigueur (se crémer chez soi avant de partir plutôt qu’en galère dans le sable en plein cagnard), un couvre-chef et des produits solaires faciles à appliquer (j’adore les sprays pour ne pas avoir les mains poisseuses, mais pas les aérosols qui recouvrent même les voisins de serviette qui n’ont rien demandé). ● Pour la valise parfaite (2), c’est un exercice sur le long terme : je prends des notes pendant le voyage et je débrief à mon retour ( « à oublier », « à garder », « à ajouter », « à méditer » ). Au prochain, je remplis ma valise en suivant mes conseils des années passées. Mon préféré de tous les temps : « + de débardeurs, - de t-shirts bien que dur de se projeter à Paris quand il pleut ». Toujours à propos... ● (3) Rappel totalement décousu du reste : pensez à décroiser vos jambes = ouverture des hanches, posture, circulation sanguine. ● (4) Dans la même veine que le graal de la valise, je rêve d’exploiter toute ma garde-robe. J’ai téléchargé Whering, une appli qui me bluff (on photographie ses fringues, elles sont automatiquement détourées et on les assemble pour explorer les possibles). Effets immédiats : ça a rafraîchi ma mémoire et donc m’inspire à maximiser touuuut ce que j’ai. Si vous stagnez avec les mêmes pièces, je recommande. ● (5) Pour les grosses chaleurs, ce brumisateur me suit/sauve depuis 2019 (dispo en pharmacie). Les gouttelettes sortent dans un nuage pas agressif, et parce qu’il est rechargeable (vive les fontaines publiques), je l’utilise non-stop. Avec un coup d’éventail juste après, j’ai déjà supporté Rome en plein août. ● En parlant du mois août, projetons-nous un instant dans ce moment hors du temps, sans horaire ni date, dénué de nos routines habituelles. Vous y êtes ? La routine qui a rythmé mon mois de juin fut de guetter avec impatience les nouveaux épisodes des podcasts et émissions qui m’animent. Évidemment, il y a le feuilleton dramatique et politique que personne n’a pu ignorer et dont je redoute le prochain rebondissement. Mais j’ai eu des moments de douceur qui pourront peut-être vous accompagner, dès maintenant ou en réserve pour remplir le vide aoûtien où tous les programmes sont en pause. (6) Au réveil, après les infos, j’écoute le podcast fictif et quotidien (une prouesse) d’Arte Radio, La Chute de Lapinville. J’ai autant aimé binger les 80 d’épisodes de cinq minutes qu’écouter au compte-goutte cette épopée absurde. ● Mon seul autre exemple de « fiction quotidienne » est sans doute Plus Belle la Vie. (7) Le podcast Fan Fatal décrypte ce phénomène sous le prisme de ses fans et de son écriture. Je n’ai jamais regardé la série mais ses rouages sont passionnants et sa longévité est, elle aussi, une prouesse. ● Tout ne peut pas durer éternellement, certes, mais le couple de journalistes suisses Christine Gonzalez et Aurélie Cuttat enquêtent sur ce que peuvent devenir les relations amoureuses une fois qu’on ne fait plus couple. (8) Leur podcast s’appelle Le Royaume des Ex. Là encore, c’est passionnant, intime et leur concept « d’audio-réalité », où des ex se retrouvent pour combler leurs non-dits, est aussi extravagant qu’émouvant. ● (9) Mêmes adjectifs pour la saison 3 de Drag Race, sur France TV. Je trépigne d’impatience chaque fin de semaine pour découvrir comment les fabuleuses queens vont redoubler de créativité et de courage. Je suis tentée de faire une blague sur une compétition qui me semble moins palpitante, l’Euro de foot. Mais ça aussi, je regarde - faudrait pas nous porter la poisse. ● Pour finir (10), passage total du coq à l’âne, c’est la minute cuisine : j’ai trouvé un lait végétal en poudre (La Mandorle, en magasin bio) à diluer dans de l’eau. Idéal vu que je n’en consomme que par lichettes dans mon café et que mes bouteilles se périment toujours avant que je n’ai eu le temps de tout avaler. On peut aussi mettre moins d’eau et l’utiliser en crème de cuisine. C’est super. Voilà ! <3
* Si vous avez une traduction sympa de « welcome back », je suis curieuse.
N’oubliez pas de remplir le petit cœur en bas de ce mail en cliquant dessus, ça remplit le mien de joie. Et faites-moi un retour si vous avez testé un des conseils ci-dessus. Je vous embrasse et je vous dis à la semaine prochaine pour le retour de Vous avez un nouveau massage.
Pauline