J’ai repris Paris et les massages cette semaine. C’était une rentrée facile. Le matin, je me suis laissée dormir comme en vacances. Je suis réapparue sur Instagram progressivement. J’y ai donné un aperçu de la nouvelle disposition de mon intérieur. Juste avant de partir en juillet, j’avais échangé le canapé contre un lit en rotin, déplacé mes plantes et mon fauteuil en velours vert et tout orienté dans le sens de la longueur de mon studio. Même ma table de massage a pivoté.
Prendre les mêmes ingrédients, mais tout décaler d’un cran représente l’idée que je me fais de la rentrée. Tout n’est jamais entièrement nouveau. Tout n’est jamais identique non plus. On est juste un cran plus loin sur le frise de la vie, et on s’adapte pour normaliser de nouvelles habitudes. Pour moi, septembre est bien plus fort que janvier en termes de départ et de renouveau. C’est le début du cycle que sera l’année. Mais on ne tourne pas en rond, on décalera toujours d’un cran sur les rails du prochain cycle.
L’automne viendra ensuite confirmer qu’on est bien parti pour un tour supplémentaire, ciao l’été. Cette année, je suis toujours masseuse, toujours à Paris, toujours en train de penser à cette newsletter (que j’ai zappée la semaine dernière, oups - tout doux la rentrée). Mais un cran plus tard. Un cran en plus sur l’échelle des expériences.
C’est en cette période que je préfère prendre des résolutions. Je vous passe la liste de mes nouvelles lubies (nous ne sommes qu’au stade de la création du vision board). Mais pour ma pratique du massage, je me souhaite d’apprécier le sens du détail.
Dans ma dernière newsletter (à lire ici si vous l’avez ratée), j’ai mentionné une ville italienne somptueuse, Ascoli Piceno. Fissurés par un séisme en 2016, nombreux sont les palazzi en travaux, quadrillés par des échafaudages. Mais cette cité, qu’on ne peut rejoindre qu’en traversant un des ponts qui la relie au monde, a un charme fou. J’y ai passé une nuit dans un joli hôtel où j’avais anticipé de m’y réserver un massage.
Tout était prêt pour être parfait. Mais ce massage ne m’a pas plu. Trop superficiel, pas assez long. J’en suis sortie insatisfaite - ça arrive. Toutefois ça m’a donné envie d'imaginer ce que serait le massage de mes rêves. Justement, le cadre et le contexte compterait (c’était bien parti là). Les odeurs aussi. La musique. L’accueil de la masseuse ou du masseur.
Pour ce qui est de la technique, j’apprécierai remarquer tout un tas de détails. C’est une déformation professionnelle, mais quand on me masse j’aime découvrir de nouveaux gestes ou rythmes. Des enchaînements précis auxquels je n’avais pas pensé. J’aime ne pas comprendre le chemin des mains quand je ferme les yeux.
Cet été j’ai lu La République du bonheur d’Ito Ogawa (j’ai hâte que tu m’en fasse découvrir d’autres Laurence). Cette autrice japonaise détaille avec profusion des gestes simples. À travers ses mots, chaque stimulus des sens prend de la valeur. Elle m’a impressionnée et donné le goût d’apporter plus d’attention aux pourquois de mes actions, surtout celles qui me semblent insignifiantes, normales.
Pendant la lecture, cette minutie m’a beaucoup inspirée. C’est elle que j’ai envie d'insuffler à mes massages et à mon activité (et à ma vie, soyons fous) pour cette nouvelle année de travail. Faire une chose à la fois. Mollo sur les quatre conversations Whatsapp et les cinq volets ouverts par exemple. Observer et respecter la progression. Celle de mon nombre de clientes, ou du nombre de massages que je suis capable de faire tout en restant en forme. Accepter une certaine forme de lenteur. Valoriser chacun de mes mouvements.
Masser un visage requiert particulièrement cette attention. Je n’ai pas encore trouvé de nom à celui que je lance en cette rentrée, alors pour l’instant il s’appelle Massage ayurvédique visage. Ce sera peut-être le massage de mes rêves, en tant que masseuse du moins. Il me demande une concentration qui me met dans un état méditatif. Il ne m’épuise pas physiquement. Chaque mouvement est précis parce que le visage est peuplé de cavités et de reliefs dont on doit prendre soin. Mais pour équilibrer le tout et détendre les muscles (ceux de la mâchoire!!!), je dois appliquer une certaine pression et fermeté. Parfait.
Et le mieux : la créativité va bientôt s’en mêler, je le sens. Pour le moment, j’applique à la lettre ce que j’ai appris, mais je vais peu à peu m’approprier cette chorégraphie des doigts, des paumes, des poignées et de cet outil en cuivre et bois appelé Kansa. Je sais qu’il deviendra un jour mon massage.
Quand je me suis entraînée cet été, je n’avais jamais vu mes clientes et amies aussi relaxées. Ça m’a donné envie de le mélanger à mon massage Très Relaxant, dont l’objectif est de détendre tous les muscles du corps (mais soyons honnêtes, vous venez surtout pour le dos). Ça donne un massage d’1h30 qui sera Très très très Relaxant (c’est son nom). Je le propose aussi dans un autre format long, ajouté à mon massage signature qui s’appelle Légèreté, pour un drainage lymphatique intégral. Ce massage du visage a mille vertus, je vous invite à les découvrir ici.
Au plaisir de vous le faire tester - j’ai même créé une offre d’une durée limitée pour l’occasion.
Qu’est-ce qui change pour vous, en cette rentrée ? Vous allez vous faire masser ? Je vous souhaite un bon départ en tous cas, un cran plus loin.
Qui suis-je ?
Je m’appelle Pauline Brulez et je suis masseuse depuis bientôt trois ans. Mon but est de vous faire découvrir des aspects indiscutés de mon métier mais aussi de vous donner envie de développer le réflexe du massage. Par moi (je pratique et mélange le drainage lymphatique, le deep tissue et si vous ne l’aviez pas encore compris, le massage du visage au Kansa Wand) ou par d’autres - mais en tous cas, souvent.💆♀️
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